Poireaux, en vert et contre tout

Steady Stand

Dans une journée piste, il y a des moments où on roule, et c’est bien. Et il y a aussi des moments où on ne roule pas : avant le départ on doit monter les motos sur la remorque, les sangler, les redescendre à l’arrivée ; et recommencer avant de partir alors qu’on a une journée de roulage dans les pattes. Et c’est chiant.
On n’a pas encore trouvé la moto qui se monte toute seule et se sangle comme une grande, mais on a quand même un truc pour bien se simplifier la vie : le steady stand.


Le système est simple, c’est une bascule qui prend la roue avant et la plaque contre une butée.
Grâce à lui, une fois que la moto est en place sur la remorque, elle tient debout et on n’a plus qu’à la sangler. En plus il fournit un point d’appui donc plus besoin de mettre de sangles à l’avant qui compriment la fourche et forcent sur les joints spi (bon on en met quand même par sécurité mais beaucoup moins serrées). Et pour désangler la moto plus besoin de se prendre la tête sur l’ordre des sangles, le steady stand fournit le dernier point d’appui.
Il faut juste un peu de force pour actionner la bascule, et il faut faire attention à placer la moto dans l’axe sinon elle se retrouvera penchée. Mais ça se corrige ensuite en tendant les sangles. Pour finir une petite astuce, mettre un chiffon sur la plaque métallique avant d’engager la roue, car sinon le pneu peut coller au métal et la moto reste soudée à la remorque.
L’investissement est raisonnable (dans les 90 euros) et ça permet de gagner du temps sur un truc pas vraiment passionnant, d’être serein sur les fixations et d’éviter les bourdes (et je suis bien placé pour le savoir :D)

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